Le marché des radars est décidément maudit. Le sixième appel d’offres lancé par le ministère de tutelle durant le mandat du binôme Aziz Rabbah et Najib Boulif est déclaré, encore une fois, infructueux. Tous les concernés par ce dossier s’interrogent sur les raisons pour lesquelles ce marché n’arrive pas à trouver preneur. Contacté par Telquel.ma, Mohammed Najib Boulif avance que le dossier technique n’était pas en règle. « C’est dommage, mais si l’appel d’offres n’a pas abouti, c’est que l’entreprise qui s’est présentée a un dossier technique qui n’a pas été bien ficelé », nous explique le ministre chargé du transport.
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Pour lui, les appels d’offres n’ont pas tous été déclarés infructueux pour les mêmes raisons. Les soumissionnaires doivent présenter un certain nombre de documents pour que leur demande soit recevable. « Les gens pensent qu’actuellement on peut se passer d’un dossier complet. Il y avait des pratiques par le passé, c’est malheureux de le dire, qui permettaient de ne pas tenir compte de tous les documents nécessaires et de passer outre. Ce n’est plus le cas d’aujourd’hui », ajoute-t-il.
Rappelons que ce marché a fait même l’objet d’une procédure judiciaire. Le groupement Logisoft-Redflex, qui avait remporté un appel d’offres pour le marché des radars en 2014, a poursuivi Aziz Rabbah pour « abus de pouvoir », car il a annulé le marché après son adjudication pour « des raisons techniques ». Le ministère compte lancer un nouvel appel d’offres dans les prochains jours.
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