Sans tambour ni trompette, Engie et Nareva Holding scellent le 24 juin un partenariat stratégique. Un communiqué diffusé en fin de journée précise que l’opérateur français et la filiale de la holding royale ont signé «un accord visant à mettre en commun leurs compétences et à accélérer leur développement en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest». L’accord en question vise à renforcer leur collaboration au Maroc et à l’étendre à d’autres pays africains.
Serions-nous dans la concrétisation d’un projet de co-développement plaidé par Miriem Bensalah Chaqroun lors de la rencontre économique Maroc-France tenu en mars dernier ? Tout porte à le croire. Les deux acteurs du secteur de l’énergie renouvelables, vont à la conquête de l’Afrique en mettant « leur savoir-faire étendu et leur expertise reconnue en commun au service des pays de la région», insistent-ils dans le communiqué.
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Les deux partenaires, qui ne sont pas à leurs premières collaboration (Parc éolien de Tarfaya, Centrale thermique de Safi), développeront de nouveaux projets de production d’électricité et de services énergétiques avec pour ambition de créer un portefeuille d’actifs supplémentaires de 5 000 à 6 000 MW entre 2020 et 2025 en Afrique. Les pays africains visés sont notamment l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana et le Cameroun. C’est l’équivalent « de la consommation moyenne de plus de 10 millions de familles des pays concernés » précise le communiqué.
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Cité dans le communiqué, Ahmed Nakkouch, Président Directeur Général de Nareva, a déclaré : « Cet accord constitue un nouveau cap dans nos relations avec ENGIE. Ensemble, nous entrons dans ce partenariat avec le même esprit pionnier qui nous animait lors de notre première collaboration pour la réalisation du parc éolien de Tarfaya, le plus grand d’Afrique ».
A travers ce partenariat, Nareva holding, s’assure de l’accompagnement d’un géant de l’énergie qui lui permettra d’atteindre ses objectifs de croissance. En mars dernier, Hassan Ouriaghli, PDG de la holding royal SNI a fait une sortie remarquée où il évoquait l’avenir de Nareva. « Quelques-unes de nos participations devraient croitre plus vite que les autres. C’est le cas de Nareva qui devrait afficher une croissance à deux chiffres dans les cinq prochaines années, avec la mise en service notamment des projets de Safi et du projet éolien 850 MW », a-t-il souligné.
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