Boulif contre la dépénalisation de la rupture du jeûne en public

Pour Najib Boulif, autoriser la rupture du jeûne en public pendant le mois de ramadan est “inacceptable”.

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Le ministre délégué des Transports a réagi sur sa page Facebook  aux propos de l’ex-leader du Mouvement Unicité et Réforme (MUR), Ahmed Raissouni, concernant les dé-jeûneurs pendant le mois de ramadan. Ce dernier avait appelé à l’abrogation de l’article 222 du code pénal, qui prévoit une peine d’emprisonnement et une amende pour toute personne qui rompt publiquement le jeûne pendant le mois de ramadan.

« Des personnes, parmi lesquelles se trouvent des ouléma, disent n’avoir aucun problème avec le fait de déjeuner en public pendant ramadan. À travers des déclarations de ce genre, émanant de personnalités érudites, un des édifices de la pratique religieuse va s’effondrer », estime le ministre. Et d’ajouter : « Ces déclarations vont encourager les gens de peu de foi à rompre le jeûne en public, et inciteront d’autres jeunes à se rebiffer contre la société. »

Pour le ministre délégué, « le fait de rompre ou pas le jeûne relève du personnel qui ne doit pas être exposé en public. »

 

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