Ahmed Raissouni s’aligne sur les voix appelant à l’abrogation de l’article 222 du code pénal, qui prévoit une peine d’emprisonnement et une amende pour toute personne qui rompt publiquement le jeûne pendant le mois de ramadan. « C’est parmi les cas où je suis d’accord avec elles [les personnes soutenant l’abrogation de l’article 222, NDLR], bien que nous n’ayons pas les mêmes intentions » a déclaré l’ancien chef du Mouvement Unicité et Réforme (MUR) lors d’une conférence organisée au mois de juin par le Centre de recherche sur la législation islamique et éthique du Qatar.
« Celui qui rompt le jeûne en public pourrait être malade ou en voyage. Pourquoi devrais-je lui poser des questions à ce sujet, le mener jusqu’au poste de police et faire une enquête sur lui ? Pourquoi se donner tant de mal pour rien ? » se demande-t-il. L’ancien numéro 1 du bras idéologique du PJD avance que ce n’est pas tant la loi qui empêchent les dé-jeûneurs de le faire ouvertement mais bien la société.
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