Alors qu’il était convenu qu’un meeting du secrétariat régional du PJD, encadré par le ministre de la communication Mustapha El Khalfi, devait avoir lieu à Aït Amira (province de Chtouka Aït Baha), les autorités sur place avaient un autre avis. Selon le site lakome2, des membres des forces auxiliaires et de la gendarmerie nationale, accompagnés du caïd de la province, sont intervenus pour informer le ministre de la décision d’interdiction du meeting.
Pourtant, le secrétariat régional du PJD de la province de Chtouka Aït Baha affirme avoir reçu une autorisation écrite de la part des autorités, selon les site Lakome et Alyaoum24. Le ministre a dû se déplacer vers la salle du centre de jeunesse d’Aït Amira pour tenir finalement son meeting.
Ce n’est pas la première fois qu’un meeting du PJD est interdit. Le 7 mars, un meeting du président du Conseil national du parti de la lampe, Salaheddine El Othmani, n’a pas pu tenir son meeting sur une place publique à Asni dans la province d’Al-Haouz. À ce titre, il avait exprimé sa colère en déclarant : «Plus vous nous interdisez, plus les gens votent pour nous. Nous en avons déjà fait l’expérience.»
Un autre épisode d’interdiction a eu lieu le 1er mars à Tanger. Il s’agit d’un meeting public de la jeunesse qui devait se dérouler en présence du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane.
Contacté par Telquel.ma, le ministre de la Communication n’a pu être joint dans l’immédiat pour commenter cette information.
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