Quatre chercheurs marocains ont été récompensés pour leurs recherches, à l’occasion des Morocco Science Awards, une cérémonie organisée pour la première fois par la Moroccan Scientific community , une initiative scientifique, visant à rendre les connaissances scientifiques de base plus accessible au grand public au Maroc. Lors de cette cérémonie, déroulée mardi 5 avril à Rabat, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Dwight L. Bush, différents chimistes, chercheurs en maladie, et physiciens ont concurrus. Parmi les lauréats figurent notamment Redouane Lguensat, chercheur à l’Institut Mines-Telecom. Ce dernier, récompensé dans la catégorie « Ma thèse en trois minutes », nous explique son projet : « mon travail de thèse consiste à étudier une variable géophysique qui est de très grande utilité pour l’étude de l’atmosphère et de l’océan. Cette variable est la température sur la surface de l’océan ( appelée Sea Surface Temperature ou SST) ». Des recherches utiles dans le domaine de la météorologie.

Pour aller plus loin : Le projet de thèse de Redouane Lguensat 

D’autres chercheurs marocains émergents, ayant participé à des manifestations scientifiques internationales, ont été récompensés du prix « Meilleure recherche scientifique » Asmae El Mejdoubi, de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM) de Meknès, travaille sur la santé des batteries. Plus précisemment, elle est l’auteure d’une thèse sur l’estimation du vieillissement et le diagnostic d’état de charge et d’état de santé des batteries au lithium-ion, batterie la plus utilisée à ce jour dans l’ensemble des appareils électriques et hybrides.

Lire aussi : Rachid Yazami, l’enfant de Fès devenu un inventeur mondialement reconnu

Anass Bouchnita, doctorant à l’université Claude Bernard à Lyon, au sein de l’équipe « Evaluation et Modélisation des Effets Thérapeutiques ». « Dans mes recherches, je travaille avec des mathématiciens, des médecins et des biologistes afin de développer des modèles mathématiques qui simulent les maladies de sang », explique ce dernier. Et de préciser : « l’objet de mon étude est consacrée à la modélisation mathématique et la simulation numérique du myélome multiple. Il s’agit d’un cancer de sang qui perturbe la production des cellules sanguines. Achraf El Kasmi, de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdelmalek Essaadi à Tétouan, auteur d’une étude sur l’oxydation du monoxyde de carbone. Le monoxyde de carbone est l’un des polluants atmosphériques les plus répandus sur la planète.