Gelal Attar, un présumé terroriste en lien avec les attentats de Paris a été arrêté à Mohammedia, le 15 janvier dernier. L’homme de 26 ans est connu des services de police européennes, pour avoir été condamné, par défaut, en juillet 2015 à cinq ans d’emprisonnement pour « participation aux activités d’un groupe terroriste lors du même procès où Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh comparassaient », nous apprend l’AFP.
Selon le journal belge Le Soir, Akrouh et Attar ont séjourné ensemble en Syrie en 2013. De retour en Belgique en mai 2013, ce dernier fuit ensuite vers le Maroc. Il échappera donc à son procès et sera condamné par défaut par la justice belge. « Depuis, Gelel Attar faisait l’objet d’un signalement international mais son arrestation s’est effectuée à l’initiative des autorités marocaines », se confie Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral, dans les colonnes du Soir.
C’est durant son séjour en Syrie, qu’Attar se familiarisera avec les armes. Il suivre un entrainement militaire et établira des liens avec des commandants de l’Etat Islamique, nous rapporte l’AFP. Il y fera notamment la connaissance du « cerveau des attaques terroristes dans la capitale. »
Un rôle encore inconnu dans les attentats de Paris
Le rôle d’Attar dans les attentats de Paris n’a pas encore pu être établi, explique l’AFP. « Le parquet fédéral n’a pas encore décidé de demander son extradition et cette dernière pourrait s’avérer difficile dans la mesure où Attar possède la nationalité belge comme marocaine. Le Maroc n’extrade généralement pas ses ressortissants.», précise le communiqué.
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