Human Rights Watch condamne la "violente" dispersion des enseignants-stagiaires

Pour Human Rights Watch, réprimer les enseignants-stagiaire qui manifestent pacifiquement est illégal.

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Sit-in des enseignants stagiaires à Casablanca © Yassine Toumi

L’ONG Human Rights watch  (HRW) a fustigé la dispersion violente des manifestations des enseignants-stagiaires le 7 janvier. Selon le directeur adjoint de la région MENA de HRW Eric Goldstein, « le matraquage et le jet de pierres contre des manifestants pacifiques sont illégaux lors d’une manifestation pacifique ». Et d’ajouter que « les autorités marocaines doivent garantir le non-usage de la violence par la police et les forces de l’ordre contre des manifestants et doivent sanctionner tous ceux qui commettent de tels actes ». 

Malgré le fait qu’elle reconnait que ces manifestations ont été organisées sans autorisation, HRW explique que « même si les normes internationales autorisent à disperser des manifestations sous prétexte qu’ils entravent la circulation ou l’ordre, la police doit utiliser le minimum de force pour cela ». 

L’ONG a recueilli également des témoignages de la part de personnes à Inzegane qui attestent que « des policiers habillés en civil n’ont pas arrêté d’insulter des manifestants et voulaient les dissuader par la violence de rejoindre les manifestations ».

A noter que les enseignants-stagiaires ont commencé à protester depuis le mois de juillet suite à l’adoption de deux décrets prévoyant la baisse de leur bourse mensuelle de 2 454 dirhams à 1 200 dirhams et l’instauration de concours pour accéder aux postes d’enseignants dans l’éducation nationale.

 

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