Doing business 2016: les points forts et les faiblesses du Maroc

Tour d'horizon de ce qui facilite et ce qui freine les affaires au Maroc.

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deux hommes de dos marchent habillés en costume
Crédit : Alessandro Prada/Flickr.

Chaque année, le rapport Doing business de la Banque mondiale inspecte le climat des affaires qu’offrent les différents Etats. Pour 2016, le Maroc obtient un score de 65 sur 100 et se place à la 75e position (sur 189 pays), derrière la Tunisie. Difficile de savoir si le Maroc a progressé ou pas, puisque la méthodologie a varié cette année, comme le prouve notre confrère Médias24.  Cela étant, le rapport permet un focus sur les règles administratives et pratiques qui facilitent ou au contraire freinent le business dans le royaume. Florilège :

Ce qui facilite le business au Maroc

Il est facile de lancer une affaire : le Maroc obtient la note de 92/100 à ce sujet. Les critères retenus sont le nombre de procédures à effectuer, la durée de celles-ci, le coût, le capital minium… La banque mondiale remarque qu’une procédure a récemment été supprimée : la déclaration auprès du ministère du Travail.

Les permis de construire sont plutôt faciles à obtenir. Mais attention, le rapport s’inquiète des nouvelles procédures imposées aux architectes.

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Le respect des contrats : 62/100, une note qui prend notamment en compte la qualité des procédures en justice.

Obtenir la ligne électrique est plutôt facile aussi. Le rapport note des progrès, notamment en matière d’estimation de factures fournie plus rapidement aux entreprises.

Payer ses impôts n’est pas trop compliqué. Les charges sociales ont augmenté. En revanche, le rapport relève l’avancée du paiement en ligne.

Les transferts de propriété sont plus faciles à enregistrer qu’avant.

Les freins aux affaires

L’octroi de crédits : le Maroc n’obtient que la note de 40/100, à cause, entre autres, du faible taux de couverture (ratio crédits/population adulte)

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La trop faible protection des investisseurs minoritaires : le royaume est noté 50/100 à ce sujet. Parmi les points noirs : les conflits d’intérêts.

De gros problèmes d’insolvabilité : seulement 33/100 à ce sujet.

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