Un « bureau d’emploi marocain » a été inauguré à Doha le 21 octobre par le ministre de l’Emploi Abdeslam Seddiki, annonce l’agence MAP. Le but de cette nouvelle structure basée au siège du ministère qatari du Travail : gérer le recrutement et le placement des Marocains souhaitant travailler au Qatar, faire connaître les services de l’Anapec, prospecter les opportunités d’emploi sur place, et suivre les changements de législation en matière d’emploi.
Le but de cette agence est d’augmenter le nombre de travailleurs marocains au Qatar, a expliqué Abdeslam Seddiki. De son côté, son homologue qatari a mis en avant « l’adaptation rapide » des Marocains à la société qatarie, en rappelant que cette main d’œuvre devrait participer aux grands projets de ce pays, comme les infrastructures devant accueillir la Coupe du monde de football 2022.
Lire aussi : Benkirane: «Nous n’avons pas réussi à venir à bout du chômage»
L’Anapec relaie déjà les offres d’emploi à l’étranger sur les sites Anapec international et Skills.ma. D’ailleurs, sur ce dernier, toutes les dernières offres concernent les pays du Golfe : Qatar, Émirats arabes unis et Koweït.
Au Qatar, la population est composée à 80 % d’étrangers. Il s’agit pour beaucoup d’entre eux d’ouvriers venant du Népal, d’Inde ou du Pakistan. Pour travailler là-bas, ces expatriés doivent trouver un sponsor, la clef pour obtenir son visa d’entrée… mais aussi de sortie. En cas de différend avec cette personne, les étrangers se retrouvent parfois en difficultés pour quitter le pays. Malgré ces désagréments, ils sont nombreux à vouloir immigrer vers le Qatar aux offres d’emploi souvent alléchantes.
Lire aussi : Qatar. La face cachée de l’émirat
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer