La wilaya de Casablanca a saisi la justice contre Uber Maroc

La wilaya de Casablanca a demandé à la justice d'ouvrir une enquête sur Uber Maroc et d'autres médiateurs de transport sur Internet afin de faire cesser leurs activités.

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Crédit : Yassine Toumi / Telquel.ma

Après qu’elle a jugé illégale l’activité d’Uber Maroc et a promis des sanctions, la Wilaya de Casablanca revient à la charge. La Wilaya a transféré le dossier relatif à Uber Maroc et les médiateurs de transport sur Internet au procureur du roi pour l’ouverture d’une enquête. « La Wilaya de Casablanca espère une condamnation par la justice d’Uber et l’interdiction de son activité, ainsi que celle de  tous les médiateurs de service de transport sur internet,  comme votrechauffeur.ma, iTaxi.ma et d’autres », nous confie une source auprès de la Wilaya de Casablanca. « Ce qui compte pour nous, c’est que tous les opérateurs qui travaillent de manière illégale soient interdits jusqu’à ce qu’ils soient conformes aux lois« , appuie encore notre source.

Contacté par Telquel.ma, le service de la communication de la wilaya n’infirme ni ne confirme l’information. Meriem Belqziz, DG d’Uber Maroc, nous informe pour sa part qu’ils n’ont reçu pour le moment aucune plainte ni convocation de la part de la justice. « Nous sommes toujours disposés à dialoguer avec la wilaya », assure-t-elle.

Pour rappel, malgré le communiqué de la wilaya en août dernier qui assure que l’activité d’Uber Maroc est illégale, Uber a continué à opérer de façon normale à Casablanca. Suite à ce communiqué, la DG d’Uber Maroc nous déclarait que leurs « avocats attestent qu’étant donnée son activité, Uber n’a pas besoin d’autorisation spécifique, et certainement pas d’une autorisation de transporteur puisque nous sommes une société de technologie et plus précisément une société de « génération de leads » ». Et d’ajouter « Aujourd’hui, au Maroc, il n’y a pas de législation spécifique pour ce type d’activité. Nous sommes en relation avec différentes personnes de la Wilaya pour régler cette situation et que la collaboration se passe de la manière la plus saine possible. De leur côté ils cherchent à comprendre ce que nous faisons précisément, qui nous sommes, quelle est notre démarche. Donc, à un moment donné, les choses devraient se régler naturellement. Pour nous, il n’y a pas de problème en fait. »

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