Le vendredi 16 octobre 2015 restera gravé dans l’histoire de la Samir. D’ici le 15 novembre prochain, l’actionnaire principal de la seule raffinerie du royaume, Mohamed Al Amoudi, devra débourser 6,7 milliards de dirhams pour combler les dettes de l’entreprise. Puisera-t-il dans sa fortune personnelle estimée à 11,1 milliards de dirhams par Forbes ou fera-t-il appel au financement international ?
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Cette question devrait rester en suspens jusqu’au 15 novembre puisque les actionnaires doivent, pour le moment, arrêter l’exécution de la saisie prévue le 22 octobre prochain pour le compte de l’Administration des douanes. Selon nos informations, Al Amoudi compte rencontrer le directeur général de l’Administration, Zouhair Chorfi, dans les jours qui viennent en vue de trouver un « arrangement » pour payer les 13 milliards de dirhams (hors intérêts) de dettes de l’entreprise.
Un arrangement semble toutefois difficile, car l’État semble avoir perdu confiance en l’homme d’affaires saoudien. Quand bien même l’État voudrait desserrer l’étau autour du raffineur et son actionnaire, la liste des créanciers est bien trop longue. Outre l’État (entre banques publiques et administrations), il faudrait compter aussi les banques étrangères dont certaines qui n’ont jamais été citées jusqu’à présent comme Bank of America ou encore la banque islamique de développement. Sans oublier les fournisseurs et autres partenaires comme les armateurs. L’avenir de la seule raffinerie nationale est donc incertain, car l’entreprise fait l’objet d’enquêtes ouvertes par l’administration et l’Office des changes.
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