Lors de son passage devant la commission des finances et du développement économique au sein de la Chambre des représentants, le 14 octobre, Abdellatif Jouahri a plaidé pour l’indépendance de Bank Al-Maghrib.
Durant son intervention, le gouverneur de BAM a fait part de son souhait d’élargir les attributions de son institution à la gestion de la stabilité financière. BAM souhaite ainsi avoir les outils pour permettre au système financier marocain de résister aux chocs et de résorber les déséquilibres financiers, et ce dans un contexte où le royaume réfléchit à l’instauration d’un système de change flexible. Un système qui exposera davantage l’économie marocaine aux aléas internationaux.
Pour le gouverneur la gestion de ces paramètres est « devenue un enjeu majeur depuis la dernière crise financière internationale ». Pour certains membres de la commission des finances, une transition réussie vers un régime de change flexible nécessite avant tout le développement de l’industrie et d’une offre exportable compétitive.
PME, mon amour
Sur un autre registre, Jouahri a profité de son passage au parlement pour soulever, une fois de plus, la problématique de la PME. Depuis quelques années déjà, Abdellatif Jouahri milite auprès des grandes banques de la place pour soutenir davantage la TPME (très petite et moyenne entreprise).
Lors du dernier conseil de BAM, au mois de septembre, le gouverneur de la BAM avait déclaré être prêt à allouer jusqu’à quatre milliards de dirhams dans son programme de soutien de la TPME. Actuellement, la Banque centrale soutient financièrement la TPME à hauteur d’un milliard de dirhams par an. En dépit de ces avancées en faveur d’aide au financement pour cette catégorie d’entreprise, Jouahri a déclaré devant les parlementaires que les efforts doivent se poursuivre étant donné le caractère récurrent de cette problématique.
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