Les autorités auraient pris le contrôle de la Samir. Alors que l’entreprise a annoncé le 5 août interrompre son activité de raffinage de pétrole brut, aucune activité ne serait autorisée, d’après une source citée par nos confrères de L’Economiste. Le site de Mohammedia serait quasiment réquisitionné. D’après une autre source, les autorités surveilleraient même toutes les entrées et sorties sur le site.

Depuis le 5 août, le groupe est en quasi-cessation d’activité. Que se passe-t-il ? C’est via un communiqué de presse avec des énonciations aux tournures dramatiques que la Samir annonce en vrac : le retard dans l’approvisionnement de la raffinerie en pétrole brut, en raison de la situation sur le marché international et des difficultés financières de la société, l’arrêt de certaines unités de production. Contacté par Telquel.ma, le top management du groupe est aux abonnés absents. Mais le 6 août, l’entreprise a publié un deuxième communiqué pour tenter de rassurer. Elle précise que la reprise totale des unités de production est prévue pour la mi-août « puisque deux cargaisons de 2 millions de barils de pétrole sont attendues à Mohammedia, entre le 15 et le 18 Août 2015, selon les engagements pris par les fournisseurs ».

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