Fatima Tarik, parlementaire du parti de l’Istiqlal et épouse du maire de Fès, Hamid Chabat se livre au site arabophone Hespress. « Hamid Chabat est d’abord mon cousin avant qu’il ne soit mon mari. Nous nous sommes mariés en 1978 alors que j’étais âgée de 16 ans et lui de 25 ans », raconte-t-elle. Très tôt, ils se sont engagés auprès de l’Istiqlal et accompagnaient leurs parents dans les différents meetings du parti.

« Enfanter tôt pour se consacrer à la vie politique »

L’épouse du secrétaire général de l’Istiqlal confie qu’elle et son mari ont « décidé » d’avoir des enfants tous les deux ans et d’en avoir trois. Mais Fatima Tarik voulait une fille, et après avoir eu quatre garçons, son vœu a été exhaussé avec le cinquième enfant. Si le couple a décidé d’avoir des enfants juste après leur mariage, c’est pour se consacrer, par la suite à leur carrière politique respective. « A la fin de la colonisation, la ville de Fès a été marginalisée. C’est pour cela que nous avons milité très tôt pour que cette ville retrouve ses lettres de noblesse », confie-t-elle.

« Nos enfants nous accompagnaient dans les marches du 1^er mai »

Le couple Chabat semble avoir associé leur vie privée à leur vie politique. « Nos enfants nous accompagnaient constamment dans les marches du 1^er mai ainsi que dans tous les manifestations du temps où Hamid était syndicaliste ». Toutefois, la parlementaire a fait remarquer qu’allier la politique avec l’éducation des enfants n’est pas toujours chose facile. Fatima Tarik se souvient de l’année 1990 où ses enfants ont été obligés de faire une année blanche et ne plus se rendre en cours car elle et Hamid Chabat, étaient recherchés par la police à cause de la grève générale qui a eu lieu à Fès le 14 décembre.