Le concert de Jennifer Lopez à Mawazine n’a pas finit de faire parler. Après les débats sur les réseaux sociaux puis la saisine de la Haca par Mustapha El Khalfi, qui condamne sa diffusion du 2M, c’est maintenant un particulier, simple quidam, qui vient de déposer plainte.
Regarder aussi : VIDEO – Jennifer Lopez enflamme Mawazine
Un certain M. Telihi, défendu par maître Mohamed El Gossi, porte plainte contre Jennifer Lopez pour outrage public à la pudeur et contre le président de Maroc cultures, Mounir Majidi (association organisatrice du festival Mawazine) pour complicité. La plainte déposée le 2 juin se fonde ainsi sur les articles 483 et 129 du Code pénal.
Le premier stipule que « quiconque, par son état de nudité volontaire ou par l’obscénité de ses gestes ou de ses actes, commet un outrage public à la pudeur est puni de l’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams ». Le second, dans son alinéa 3, énonce qu’est considéré comme complice d’un délit ou d’un crime celui qui « avec connaissance, a aidé ou assisté l’auteur ou les auteurs de l’action, dans les faits qui l’ont préparée ou facilitée ».
D’après le document, le plaignant a assisté à une partie du concert par hasard, alors qu’il se promenait dans le quartier OLM. Le document précise que la chanteuse était « à moitié nue » et qu’avec ses danseurs et danseuses, ils ont attenté aux « bonnes mœurs ». Il évoque également des « gestes et attitudes suggestives attentatoires à la pudeur et aux bonnes mœurs ». Plus surprenant, la plainte juge la qualité des paroles chantées en parlant de « chansons d’une bassesse d’un mauvais goût indéniables ». Surtout, à plusieurs reprises, la plainte fait état de la présence de mineurs dans le public.
D’après un avocat contacté par Telquel.ma, cette plainte n’a pas de chance d’aboutir parce qu’elle ne possède « aucune base logique et juridique ». Il ne se souvient d’aucune plainte équivalente à l’encontre d’artistes étrangers qui ait été reçue par le procureur.
nos chers citoyens et citoyennes ont droit de proteger nos valeurs spirituelles et nos progenitures.