A la suite d’une intervention du groupe socialiste sur la situation de la presse écrite, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi s’est exprimé devant les élus. Il a expliqué que le rôle de l’État « consiste à subventionner la presse écrite comme composante fondamentale du processus démocratique ». Il a d’ailleurs déclaré qu’une commission bilatérale est justement chargée d’étudier « une augmentation de la subvention destinée à la presse nationale ».
Pour rappel, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux a annoncé, le 4 mai, l’augmentation du prix des quotidiens nationaux, qui sont passés de trois à quatre dirhams. Une hausse justifiée par « la crise de la presse papier dans le monde, qui a eu des conséquences fâcheuses sur l’économie de la presse écrite au Maroc ». Si Mustapha El Khalfi a critiqué l’influence qu’a le piratage sur les revenus de la presse, assurant que « neuf lecteurs sur dix louent les journaux ou les lisent autrement » qu’en les achetant, il s’est refusé à endosser la responsabilité de cette hausse tarifaire, estimant que « l’augmentation du prix des journaux est une décision des éditeurs [de presse] ».
Par ailleurs, le ministre a dit souhaiter voir augmenter les salaires chez les journalistes : « Nous avons fait part de notre disposition à appuyer tout accord entre les éditeurs et le Syndicat national de la presse marocaine sur l’amélioration des salaires des journalistes, comme étant une composante de la subvention », a-t-il déclaré.
Lire aussi : Concurrence. La presse écrite va mal
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer