Résultats: mauvaise année pour la SNI

En 2014, la SNI a enregistré une baisse de 42,3% de son résultat net et de 18% de son chiffre d’affaires.

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Hassan Ouriagli.
Hassan Ouriaghli. DG de Al Mada. Crédit: DR

Résultats en baisse pour la Société nationale d’investissement (SNI). La holding sous le contrôle du roi Mohammed VI et de ses frères et sœurs a enregistré une baisse de 42,3% de son résultat net en 2014, selon le site d’information Médias24. De même, le chiffre d’affaires de la holding royale pour 2014 est de 33,88 milliards de dirhams, en baisse de 18% par rapport à 2013. En outre, le résultat d’exploitation consolidé de la société est de 1,89 milliards de dirhams, contre 4,5 milliards de dirhams l’année précédente.

Changements, désengagements et désendettement en 2014

L’année 2014 a été marquée par plusieurs changements à la tête de la SNI et de ses filiales. Ainsi, en décembre, Hassan Bouhemou a été remplacé à la tête de la holding royale après 13 ans de services par Hassan Ouriagli. L’entreprise d’équipement industriel et automobile Optorg, qui était précédemment dirigée par Hassan Ouriagli, est désormais menée par Ramses Arroub, également nommé à la tête de la Sonasid. La direction de l’entreprise Sotherma a été prise par Tajeddine Guennnouni, un ancien dirigeant de Marjane. C’est l’ancien PDG de Cegelec Maroc, Abdellah Tabat, qui a pris la direction de la chaine de supermarchés.

2014 a aussi été marquée par le désengagement de la SNI dans l’actionnariat de plusieurs entreprises, dans la lignée de sa stratégie, lancée en 2010, de désengagement progressif de filiales matures afin de se transformer en holding de portefeuille. Ainsi, la holding royale a cédé 24,6% de ses parts dans la Cosumar pour deux milliards de dollars. La société a également vendu 21,75% du capital de la Centrale laitière et 22,8% de l’entreprise Lesieur Cristal.

Un endettement en cours de résorption

Il faut également rappeler que l’hebdomadaire Jeune Afrique avait indiqué en février dernier que la holding souhaitait se désengager de la banque Attijariwafa Bank dont elle détient 48% des parts. Ce qui permettrait à la SNI de terminer d’éponger ses dettes, avait expliqué au magazine Abdelmajid Tazlaoui, président de la filiale immobilière Onapar et membre du conseil d’administration de trois autres filiales du groupe.

Ce dernier avait indiqué que la SNI, endettée à hauteur de 28 milliards de dirhams en 2010, a vu sa dette passer à 17 milliards de dirhams en octobre 2014, et qu’elle était de 10 milliards de dirhams en février.

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