L’Office national marocain du tourisme (ONMT) a publié ses chiffres à la fin septembre. Le Maroc a accueilli 8,11 millions de touristes sur les dix premiers mois de l’année 2014, un chiffre en augmentation de 4 % par rapport à la même période de l’année dernière. Les recettes ont augmenté, mais beaucoup moins (1,9 %), à croire que les touristes dépensent moins qu’avant. Les recettes s’élèvent quand même à 44,9 milliards de dirhams.
Le tourisme résiste donc à la crise économique en Europe mais le directeur général de l’ONMT Abderrafih Zouitene a quand même précisé qu’il enregistre une croissance de 9 % sur les cinq premiers mois, avant de baisser à 4 % entre juin et septembre, sous l’effet de l’épidémie d’Ebola, et de la menace terroriste qui pèse sur la région. Pour rappel, le ministère des Affaires étrangères français avaient appelé en juillet ses ressortissants résidents au Maroc puis en octobre les Français touristes dans le royaume à être vigilants.
Plus de lignes aériennes pour relier le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Etats-Unis
Abderrafih Zouitene a mis en avant l’intérêt commercial de segments de niche comme le golf, qui attirent de plus en plus de monde. Pour lui, les bons chiffres du Maroc sont en partie dus à la promotion de l’image du Maroc à l’étranger. Il a notamment évoqué les nombreux voyages de presse organisés et les émissions de télévision tournées au Maroc, en donnant l’exemple des versions italienne et portugaise de « MasterChef ».
L’ONMT a annoncé qu’il allait changer de nom (sans donner d’indice) et réviser son périmètre d’intervention. Abderrafih Zouitene a expliqué que l’organisme voulait augmenter le nombre de lignes aériennes avec le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Etats-Unis. Une nouvelle ligne reliant Rabat à Pékin a déjà été annoncée pour 2015 il y a quelques semaines. En plus d’attirer les Chinois, le Maroc compte notamment séduire les Brésiliens et les ressortissants d’Europe de l’est. Aussi, l’office du tourisme marocain veut « démocratiser » le voyage en renforçant le tourisme interne, encore peu développé. L’institution veut aussi davantage mettre en avant certaines régions, comme le sud.
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