La Banque mondiale estime dans sa note d’information sur les migrations et le développement, publiée le 6 octobre, que le Maroc est le troisième pays d’Afrique en termes de réception de flux de transferts de migrants, loin derrière les envois de la diaspora du Nigeria (21 milliards de dollars) et d’Égypte (18 milliards).
La contribution de ces fonds est loin d’être marginale pour les pays qui les accueillent, rappelle la Banque mondiale dans son document :
Les envois de fonds restent une source particulièrement importante et stable de capitaux privés pour les pays en développement, où les grandes quantités de devises ainsi introduites contribuent à maintenir l’équilibre de la balance des paiements.
A titre d’illustration, le montant de 59 milliards de dirhams équivaut aux recettes de l’activité touristique au Maroc en 2013 ou au chiffre d’affaire record réalisé en 2012 par l’OCP.
Les économistes de la Banque mondiale avertissent toutefois les transferts des migrants vers les pays de la région Mena (Proche-Orient et Afrique du Nord) sont sujets à une volatilité plus importante que la moyenne, notamment en raison de la crise économique en Europe.
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Par ailleurs, le coût des envois vers l’Afrique est resté en moyenne supérieur à 11 %, niveau considéré comme élevé par la Banque mondiale.
A croire que ces ‘immigrés’ autrement dit ‘marocains résidant à l’étranger’ tant critiqués par les ‘blédards’ autrement dit ‘marocains vivant au maroc’ ne sont pas si mauvais…