Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) s’est réuni le lundi 8 septembre pour faire le bilan de la charte de l’enseignement mise en place en l’an 2000. Le quotidien Akhbar Al Yaoum a eu les premiers enseignements de ce bilan en primeur et les a publiés dans son édition du 10 septembre. Selon le quotidien, le CSE a pointé du doigt l’instabilité à la tête des ministères de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.
Pour rappel, le ministère de l’Éducation nationale a eu trois personnes à sa tête depuis 2011 (Ahmed Akhchichine, Mohamed El Ouafa, Rachid Belmokhtar), celui de l’Enseignement supérieur a connu deux changements à sa tête durant la même période (Ahmed Akchichine, Lahcen Daoudi) et celui de la formation professionnelle a connu trois changements (Ahmed Akchichine, Abdelouahed Souhail, Rachid Belmokhtar). Jusqu’en 2012 ces trois portefeuilles étaient concentrés dans un seul ministère.
Lacunes linguistiques
Le CSE s’est également penché sur les principales lacunes des étudiants du royaume. Ainsi, le Conseil a observé une dégradation des capacités linguistiques chez les élèves ainsi que chez les étudiants. Une dégradation qui affecte plus les élèves inscrits dans les écoles publiques que ceux étudiant dans les écoles privées.
Autre lacune pointée du doigt par le CSE, l’enseignement des mathématiques et des sciences. Au niveau universitaire, le Conseil signale que 68 % des étudiants des facultés de sciences juridiques et sociales abandonnent leurs études. Selon le CSE, seulement 14 % des étudiants universitaires dans ces facultés ont obtenu leurs diplômes sans redoubler en 2006. Ce taux a augmenté de 5 % en trois ans pour atteindre 19 % en 2009.
Les responsables gouvernementaux sont également pointés du doigt. Selon le CSE, le budget alloué au secteur de la formation professionnelle a connu une baisse de 10 % et a donc un impact négatif sur ce secteur. Le CSE constate également que 10 % du budget de l’Enseignement s’évapore à cause de malversations.
Retour au plan d’urgence ?
Pour pallier la dégradation de l’enseignement, le Conseil suggère aux responsables de se remettre au Programme d’urgence 2009-2012 de l’Éducation nationale. Ce plan établi par Ahmed Akhchichine vise à donner un « nouveau souffle » à la charte de l’Éducation. Il propose notamment de mettre en place « des apprentissages recentrés sur les connaissances et les compétences de base », des enseignants « maîtrisant les méthodes et les outils pédagogiques nécessaires ».
Pour rappel, le successeur d’Akchichine, Mohamed El Ouafa, avait mis fin au Plan d’urgence et avait déclaré que le bilan de celui-ci était « partiellement positif ».
le problème de l’enseignement … c’est dans le procédé … le propre à l’enseignant …. et la vérité … c’est qu’il y a une guerre froide … qui s’est installée entre les enseignants … et … les gouvernements depuis fort longtemps … car il y a un lobby … qui s’est octroyé ce secteur … et en tire un grand profit … la preuve est de répondre à cette question …
est-ce qu’il est arrivé qu’un jour le ministère a lancé un concours aux enseignants porteurs de connaissances dans le domaine … sous forme de prix … pour créer une banque de méthodes et de procédés … mêmes ceux du (C.S.E) … n’ont d’ouvrages ou recherches propres à eux …
que du théâtre …. celui qui a quité la classe ou n’a jamais mis de pied dans une classe … peut savoir ce que c’est un apprenant … à quand les 10 000 ingénieurs / an … et ou est passer la contribution de vivendi et les autres … qui réclament des comptes …
.. HA DAKA MNIN JAYA … le capital immatériel …
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