La privatisation de l'enseignement marocain ne convainc pas l’ONU

Le Comité des droits de l'enfant revient sur l'impact négatif de la privatisation de l'enseignement au Maroc et le droit à l'éducation.

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Une école pré-scolaire à Tanger.
Une école préscolaire à Tanger. Crédit : Antony Drugeon

Quel impact de la privatisation sur le droit à l’éducation ? Tel était le sujet des quatre questions posées par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU (CDE) au gouvernement marocain, le 5 septembre, à Genève. « Après que la délégation marocaine n’a pas répondu à la première question, le CDE a exprimé ses inquiétudes quant au transfert des enseignants du public vers le privé », explique un communiqué de l’ONG Global initiative, spécialisée dans la défense des droits de l’Homme.

En réponse à ces questions, la délégation marocaine, menée par la ministre Bassima Hakkaoui, a indiqué que le Maroc promeut « une compétition libre entre les écoles », et espère atteindre rapidement « 20 % d’enfants scolarisés dans le privé ». Une réponse qui est peu satisfaisante pour les membres du CDE, selon l’ONG.

L’ONG Global Initiative a mené une recherche d’un an sur les effets de la privatisation au Maroc et a publié trois rapports auprès du Comité qui mettent en exergue l’impact négatif de la privatisation de l’éducation soutenue par le gouvernement marocain sur la réalisation du droit des enfants au Maroc.

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