Une des pistes proposée par le Maroc pour régler le différend a été retenue, informe par communiqué le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
La décision de la Commission européenne a été annoncée par le commissaire européen à l’Agriculture Dacian Ciolos au ministre Aziz Akhannouch, lors d’un entretien téléphonique jeudi 19 juin.
Une source au ministère de l’Agriculture nous explique que la solution acceptée par la Commission européenne est « une méthode de calcul différente relative à la valeur forfaitaire de l’importation (VFI) ».
Pour rappel, cette VFI agit comme une sorte de prix d’entrée globalisé pour les produits agricoles, menaçant notamment ceux disposant d’une forte valeur ajoutée, comme les tomates cerises.
Dans les faits, lors de l’importation de tomates dans l’Union Européenne, celles ci ne seraient plus dédouanées sur la base de leur valeur effective et individualisée, mais sur celle d’un calcul de la commission européenne permettant de fixer la VFI quotidiennement.
Pour les détails de la nouvelle méthode de calcul retenue par les deux partis, il faudra attendre la tenue des réunions techniques bilatérales.
Les exportateurs marocains de fruits et légumes sont dans l’expectative depuis l’amendement par le parlement européen au mois d’avril de la Politique agricole commune (PAC) 2004-2020. Une des dispositions a provoqué l’ire des professionnels marocains. Et pour cause : elle modifie le régime des prix d’accès au marché européen des exportations marocaines, imposant une taxation plus élevé.
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