Plus de 60 morts en quelques jours, des pays voisins (Liberia, Sierra Leone et Sénégal notamment) inquiets des risques d’épidémie, voilà l’onde de choc provoquée par la réapparition du virus Ebola. Pour la première fois, cette forme de fièvre hémorragique frappe la Guinée. Récemment le virus avait tué en Ouganda, au Soudan, au Gabon et en République démocratique du Congo. Il se transmet par le contact avec des animaux, surtout les singes et les chauve-souris , dont la consommation a d’ailleurs été interdite par Conakry. Ebola détruit rapidement le système immunitaire de la victime, provoque diarrhées, vomissements, hémorragies et la mort dans 25 à 90% des cas. Il n’existe pour l’heure aucun remède. Draconiennes, les mesures médicales visent à limiter la contagion, en protégeant personnel soignant et employés des pompes funèbres.
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