Le malaise au sein de l’USFP a atteint son paroxysme, au point de pousser le président de son groupe parlementaire à jeter l’éponge. Ses explications.
Qu’est-ce qui vous a poussé à démissionner ?
Ma démission a surtout pour objectif de tirer la sonnette d’alarme. Je crois que nous vivons un nouveau tournant dans la vie de l’USFP, qu’il faudra négocier avec beaucoup de responsabilité et de sérieux. Nous avons laissé des plumes dans notre participation aux derniers gouvernements. La preuve : les résultats médiocres que nous avons réalisés au scrutin du 25 novembre. Mais nous avons les moyens et les qualités pour revenir sur le devant de la scène. Il faut juste tenir compte du nouveau contexte et prendre des positions fortes.
Vous avez choisi le camp de l’opposition. Comment comptez-vous vous acquitter de cette mission aux côtés de partis comme le PAM ou le RNI ?
Même en étant au gouvernement, nous avons toujours gardé un esprit critique. Notre choix de l’opposition a été dicté par un diagnostic de la situation politique au Maroc. Dans notre mission, nous allons rester fidèles à nos convictions, ce qui nous distingue nettement dans le paysage politique.
Mais votre parti se distingue surtout par son incapacité à se renouveler…
La question du renouvellement des élites dirigeantes est à l’ordre du jour. Le prochain congrès du parti sera une étape décisive pour injecter du sang neuf au sein de nos instances. Aujourd’hui, nous sommes obligés de nous ouvrir sur la société et intégrer de nouvelles compétences dans notre organisation. Et nous avons les moyen de les attirer
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