Rien ne va plus entre les autorités et le Mouvement du 20 février. Ces derniers jours ont été marqués par l’arrestation d’une dizaine de militants du M20 dans plusieurs villes du royaume. Outre six interpellations à Tanger, à Youssoufia deux membres d’Al Adl Wal Ihsane ainsi que le vice-président de la section locale de l’AMDH sont toujours derrière les verrous. A Casablanca, la police judiciaire a convoqué 2 membres du mouvement pour de longues heures d’interrogatoire avant de les relâcher. Mais le fait le plus saillant est cette interdiction signifiée à Bouchta Moussaîf, membre dirigeant d’Al Adl et membre du comité r’bati de soutien au M20, de rejoindre son lieu de travail après avoir été entendu par la police. Ce dirigeant de la Jamaâ est ingénieur au centre nucléaire de Maâmora. “C’est une autre mascarade après celle de la Constitution octroyée. L’Etat cherche par tous les moyens à nous intimider, quitte à recourir à des pratiques abjectes”, commente un membre du M20 à Rabat.
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