Sahara: le secrétariat général de l'ONU ne "peut pas confirmer" le départ de Ross

Selon le porte-parole d'Antonio Guterres, l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara est, "pour le moment", toujours "au service du secrétaire général".

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Christopher Ross. Crédit: DR
Christopher Ross. Crédit: DR

Partira, partira pas? Pour l’heure, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara, Christopher Ross, est toujours en poste. Dans un article publié le 5 mars, le site d’information algérien tsa-algerie.com annonçait que l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a informé le numéro un de l’ONU qu’il ne souhaitait pas renouveler son mandant qui expire « fin mars« .

Contacté par Telquel.ma, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a indiqué qu’il ne peut « pas confirmer » le départ de Christopher Ross de ses fonctions. « Pour le moment ce que je peux dire c’est que l’envoyé personnel travaille toujours au service du secrétaire général« , a précisé le responsable onusien. On n’en saura pas plus.

En 2012, le Maroc avait retiré sa confiance en Christopher Ross en raison de ses « déclarations et ses initiatives inacceptables et contrevenant aux prérogatives de son mandat« . Après ce retrait de confiance, et malgré des assurances du secrétariat général de l’ONU concernant « la neutralité, l’objectivité et l’impartialité » de ses responsables, les relations entre le royaume et le représentant onusien ont empiré. Cela ressort dans les propos de Salaheddine Mezouar en marge d’une visite royale dans les provinces du Sud en 2015. « Il [Christopher Ross, NDLR] n’a rien à faire ici [dans les provinces du Sud, NDLR] bien sûr. C’est hors de question qu’il se réunisse avec qui il veut à Laâyoune« , avait déclaré le ministre des Affaires étrangères à l’agence de presse espagnole EFE.

La dernière visite de Chistopher Ross au Maroc date de février 2016. L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU avait alors été reçu par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita. Une rencontre qui s’était déroulée quelques jours avant la visite polémique de Ban Ki-Moon à Bir Lahlou, en mars 2016, qui avait provoqué des tensions entre le royaume et le secrétaire général de l’ONU.

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