Attentat de Nice: Quatre victimes marocaines confirmées

L'attentat de Nice qui a eu lieu le 14 juillet a fait quatre victimes marocaines parmi lesquelles Fatimah Charih, première victime de l'attaque et mère de sept enfants.

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Crédit : AFP

Quatre victimes marocaines ont été confirmées parmi les personnes décédées dans l’attaque survenue le 14 juillet à Nice, en pleine célébration de la fête nationale française, rapporte la MAP qui cite des  sources consulaires. La même source indique qu’il s’agit d’un enfant de 13 ans, une femme de 43 ans, une autre de 49 ans et un homme de 50 ans, précisant que ces victimes sont toutes établies en France et que les familles de ces victimes ont reconnu les corps de leurs proches.

Une structure de veille a été mise en place au niveau du consulat général du Maroc à Marseille pour recueillir des informations sur d’éventuelles victimes marocaines dans l’attaque qui a fait 84 morts, selon un bilan provisoire. Cette structure travaille en étroite collaboration avec les autorités sur place pour recueillir des témoignages sur l’existence d’éventuelles victimes marocaines, précise la MAP. Ce mécanisme de veille est également en contact permanent avec l’ambassade du Maroc en France.

Parmi les personnes décédées, Fatimah Charih, la première victime de l’attaque au camion, selon France 3, est une mère de famille marocaine,  vivant à Nice depuis 32 ans. Elle laisse derrière elle un époux et sept enfants. Dans un reportage consacré à la famille de la défunte, la chaîne France 3 explique que son fils aîné et son mari ont laissé Fatima seule quelques minutes pour garer leur voiture. Quand ils l’ont retrouvée dans la foule, il était déjà trop tard.

« Il y avait déjà une dame qui faisait un massage cardiaque quand je suis arrivé. Je l’ai assisté en restant impuissant. Après les pompiers sont venus prendre le relais, ils ont mis le défibrillateur en nous demandant de nous écarter pour choquer mais à un moment ils demandaient de répéter le massage cardiaque parce qu’il n’y avait plus de pouls », raconte l’un de ses fils ajoutant qu’ « au bout de deux à trois tentatives, le pompier à dit que c’était fini ».  « J’ai vu ma femme déchiquetée par terre », se rappelle Ahmed, son mari.

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