Les enseignants stagiaires prévoient une marche nationale le 17 janvier

La Coordination nationale des enseignants stagiaires a affirmé que ses manifestations se poursuivraient tant que le gouvernement ne retire pas les deux derniers décrets concernant les enseignants stagiaires.

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Crédit: AFP
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Suite aux interventions du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, au parlement, les responsables de la Coordination nationale des enseignants stagiaires a organisé, le 13 janvier,  une conférence de presse durant laquelle elle a clarifié sa position et répondu aux deux responsables gouvernementaux. Voici trois points à retenir de l’intervention des leaders de ce mouvement de contestation :

 1)      Les manifestations continuent

Lors de cette conférence de presse, l’un des représentants de la Coordination nationale, Soufiane Chikh, a affirmé que le bras de fer avec le gouvernement « persisterait » tant que les deux décrets relatifs aux enseignants stagiaires ne sont pas retirés. La Coordination nationale a affirmé que le mouvement de protestation des enseignants stagiaires persistera à travers l’organisation de manifestations et de sit-in.  Une manifestation d’ampleur « nationale » est preuve pour le 17 janvier à Rabat. Le mouvement prévoit aussi le recours à une « grève de la faim » en cas de non retrait des deux décrets.

 

2)      Vers une poursuite en justice des autorités ?

 Selon la Coordination nationale des enseignants stagiaires, plus de 200 personnes ont été blessées suite aux répressions des manifestations des enseignants stagiaires sur l’ensemble du territoire national. 117 manifestants ont été blessés à Inezgane selon la même source. La Coordination nationale des enseignants stagiaires prévoit la création d’un comité qui sera chargé de regrouper l’ensemble des dossiers médicaux des victimes de la répression policière.

 3)      Pas d’affiliation politique

Lors de leur intervention, les représentants de la Coordination nationale des enseignants stagiaires ont insisté sur le fait que leur courant n’est pas politisé et ne dépend pas de courants comme Annahj Addimocrati ou encore Al Adl wal ihsane. Ils ont également affirmé que leur mouvement n’était pas un mouvement syndical. Pour Soufiane Chikh, le but n’est pas de « politiser cette bataille » mais de « faire annuler ces deux décrets ».

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