La guerre médiatique que se livrent Ynna et Fives FCB

Au lendemain de la vente aux enchères des actions d’Aswak Assalam, le groupe Ynna Holding  affirme que c'est l'une des proches des associées du cabinet Bassamat qui a acquis les 30 000 actions. Le cabinet nie en envisageant de porter plainte.

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Le litige qui oppose Ynna et Fives FCB est loin d’avoir livré son verdict.  Les deux groupes se sont lancés dans une bataille médiatique autour de la vente des actions d’Aswak Assalam détenues par Ynna holding.

Le cabinet Bassamat qui défend Fives FCB, a annoncé mardi 23 juin  après la séance de vente que seules 30 000 actions ont été vendues sur 3,5 millions d’actions d’Aswak Assalam concernées par la vente aux enchères. Pour le cabinet Bassamat, les médias qui ont publié l’interview de Faouzi Chaâbi, le vice-président d’Ynna holding, annonçant la suspension de la vente, en sont à l’origine. Le cabinet les accuse d’avoir « refroidi les enchérisseurs qui étaient intéressés » par la vente des actions.

Le cabinet qui a également annoncé qu’il compte demander la fixation d’une date pour une nouvelle séance de vente, précise même que Ynna  Holding a été débouté par le tribunal  de commerce après une nouvelle demande de suspension de la vente en se basant sur l’expertise obtenue par Aswak Assalam.

L’acquéreur des actions, une proche du cabinet Bassamat? 

Non content du traitement de l’affaire par le cabinet  Bassamat, le groupe Ynna holding  qui détient des actions d’Aswak Assalam  a décidé de son côté de riposter en mandatant le cabinet de conseil en communication stratégique, Téléstratégie et Associés « pour défendre ses intérêts et rétablir les vérités ». Ledit cabinet de conseil  n’a pas tardé à réagir.

Yassine El Farissi, le chef de projet en charge d’études et communication d’influence du cabinet, affirme pour sa part à Telquel. ma que « les acheteurs ne se sont donc pas bousculés pour la reprise de l’enseigne » ajoutant que la vente des 3,5 millions d’actions d’Aswak Assalam « s’est révélée quasiment infructueuse ».

Il va même plus loin en affirmant que les 30 000 actions ont été achetées par une dénommée «Leila Laraqui qui est membre de la famille de  la fondatrice et associée du cabinet Bassamat Fassi Fihri, Asmaa laraqui. »

« Je suis sûr et certain qu’il y a un lien de parenté entre Leila Laraqui et Asmaa Laraqui associée du Cabinet Bassamat. Je n’ai pas de preuve mais officieusement je le sais », insiste Yassine El Farissi, pour qui l’accélération de la procédure judiciaire par le groupe Fives FCB «  avait pour but de camoufler les imprécisions liées à ce dossier ».

L’acquéreur «n’a aucun lien familial avec mon associée »

Le cabinet Bassamat contre attaque et dément cette information. Pour Bassamat Fassi-Fihri pour qui le nom de l’aquereur s’écrit plutôt « Leila Iraki »,  « n’a aucun lien ni familial ni professionnel avec mon associée  qui se dénomme Asmaa Laraqui Hossini ». L’avocate précise qu’il s’agit d’une attaque qui « semble orchestrée contre le cabinet » et «  entend exercer son droit de réponse ». Le cabinet Bassamat va jusqu’ à envisager « une plainte en diffamation ».

De quoi donner une autre tournure au litige entre les deux parties qui dure depuis 2009.

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