Le groupe Alliances, dans une mauvaise passe, aurait trouvé un accord avec deux de ses banques pour le rééchelonnement d’une partie de sa dette, assure le quotidien L’Economiste. De son côté, Alliances a expliqué dans un communiqué publié le qu’ « un protocole a été signé avec une banque de la place ».

Cet accord intervient suite à la nouvelle suspension, le 14 avril, du cours de l’action. Le titre avait déjà été suspendu du 7 avril au 9 avril. Cette décision faisait suite à la saisie des comptes du promoteur immobilier par le Comptoir Métallurgique Marocain, filiale du groupe Holmarcom, pour défaut de paiement. Mais cette fois-ci, ni le Conseil déontologique des valeurs mobilières ni la Bourse de Casablanca n’ont donné d’explication. D’après le communiqué d’Alliances, une procédure à l’amiable a été initiée.

Il y a quelques jours, le ministre de l’Habitat et de la politique de la ville Nabil Benabdallah avait déclaré au sujet d’Alliances que « l’État et les différents acteurs ont pris la situation en main », en restant assez flou mais précisant qu’il « n’y aura pas d’argent public ou d’apport financier pour tirer cette société de la situation où elle se trouve en ce moment ».

Le groupe a affiché de très mauvais résultats en 2014. Le chiffre d’affaires a baissé de 31 %, passant de 4,27 milliards de dirhams en 2013 à 2,93 milliards de dirhams en 2014. Mais c’est surtout le pôle construction qui plombe le groupe.

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L’endettement net du groupe s’établit à 8,6 milliards de dirhams, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2013. Le plan stratégique dont s’est doté Alliances s’est donné pour objectif de désendetter le groupe de 4 milliards de dirhams à l’horizon 2016. Le cours de l’action d’Alliances a chuté de 10 % le mardi 14 avril, jour de la publication du communiqué.

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