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Rabat Business School, pour les managers de demain

Regroupant 2200 étudiants, la Rabat Business School de l’UIR ambitionne de former les futurs managers pour accompagner le développement de l’économie nationale.

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Pour développer son économie, le Royaume a besoin de cadres rodés aux techniques du management, que ce soit la finance, le marketing, la stratégie, la logistique, les ressources humaines ou le commerce international. C’est la mission que s’est donnée Rabat Business School (RBS) qui ambitionne de former ces futurs leaders “en garantissant leur employabilité et en leur transférant les valeurs d’engagement, de respect et de responsabilité”, peut-on lire sur son site.

A ce jour, l’établissement regroupe 2200 étudiants. “En quelques années, la Business school de l’Université internationale à Rabat (UIR) est devenue la plus importante en termes de nombre d’étudiants”, se félicite Olivier Aptel, directeur général et doyen de RBS.

Cette attractivité, Rabat Business School la doit notamment à son offre de formation, allant de son bachelor IPM (International Program in Management) à ses 8 programmes de master, en passant son Executive MBA et son programme doctoral.

“Ces programmes sont régulièrement révisés par notre ‘‘Corporate Advisory Board”, composé d’une trentaine d’entreprises marocaines et internationales et qui se réunit chaque année avec nos enseignants-chercheurs pour nous faire des propositions d’amélioration des contenus ou création de nouveaux programmes”, explique Olivier Aptel.

La notoriété de RBS est due également au corps professoral composé de 55 enseignants-chercheurs permanents dont 61% sont internationaux et 97% titulaires d’un doctorat ou d’un PhD.

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Compétences transversales

“Notre mission est de mettre à disposition des entreprises du Royaume les jeunes diplômés dont elles ont cruellement besoin pour assurer leur développement”, résume le directeur général et doyen de Rabat Business School.

Pour mener à bien sa mission, l’établissement ambitionne de préparer ses étudiants à “vivre dans un environnement turbulent et à des métiers qui n’existent pas encore aujourd’hui”, poursuit-il. Cela passe nécessairement par l’introduction de cours relatifs à des compétences transversales, complétant celles régaliennes des sciences de la gestion comme le marketing, la finance, la logique ou encore les ressources humaines.

Ainsi, des cours d’initiation au codage ont été introduits, “parce qu’un futur manager doit connaître les rudiments du codage pour être capable demain de converser avec les informaticiens”, justifie Olivier Aptel.

“Nous avons également introduit des cours de géopolitique pour permettre à ce futur manager d’appréhender une économie de plus en plus ouverte”

Olivier Aptel, directeur général et doyen de RBS

Un autre exemple est cité par notre interlocuteur : “Nous avons également introduit des cours de géopolitique pour permettre à ce futur manager d’appréhender une économie de plus en plus ouverte”.

La maîtrise des langues est tout aussi importante : “Les entreprises nous réclament des jeunes diplômés ayant développé des compétences d’agilité interculturelles. Tous nos programmes (bachelor et masters) sont aujourd’hui proposés en anglais et la mobilité internationale est la règle pour nos étudiants”, poursuit le doyen de Rabat Business School.

Et d’ajouter que les entreprises “réclament également des “business analysts” capables d’utiliser les big data pour développer leurs marchés, ce qui nous a encouragé à lancer cette année un master dédié”.