Affaire “Escobar du Sahara” : Saïd Naciri réclame une confrontation avec Latifa Raâfat et Abdelwahed Chaouki

Nouveaux rebondissements dans l’affaire “Escobar du Sahara”. Ce vendredi 25 avril devant la Cour d’appel de Casablanca, Saïd Naciri, ex-cadre du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a livré des révélations troublantes, réclamant la convocation de Latifa Raâfat, du trafiquant Haj Ben Brahim, surnommé “Escobar du Sahara”, ainsi que du parlementaire Abdelwahed Chaouki.

Par

Saïd Naciri, ex-président du Wydad et du Conseil préfectoral de Casablanca, est incarcéré dans le cadre de l'affaire "Escobar du Sahara". Crédit: DR

Selon Alyaoum24, interrogé par le juge sur la relation entre Latifa Raâfat et “Escobar du Sahara” qui ont été mariés pendant quelques mois, Naciri a dénoncé des contradictions dans les déclarations de la chanteuse.

Selon lui, Raâfat aurait affirmé aux enquêteurs que la villa du quartier Californie à Casablanca, qu’elle partageait autrefois avec Ben Brahim, était devenue un lieu de soirées et de consommation de cocaïne, sous son instigation. Des accusations que Naciri réfute, affirmant que Raâfat elle-même résidait dans la villa à l’époque, après son divorce avec Haj Ben Brahim, prononcé en mai 2014, soit après leur mariage en janvier 2014.

Pour appuyer ses dires, Naciri s’est référé aux témoignages de l’ex-mari de Raâfat devant la police, confirmant qu’elle continuait d’occuper la villa après leur séparation. Il a aussi rappelé avoir rencontré Raâfat pour la première fois lors du Festival de Zagora, en décembre 2013, avant de relater un dîner organisé pour célébrer son mariage avec “Escobar du Sahara”, en présence des frères Ghizawi et de l’épouse de l’un d’eux.

à lire aussi

Outre Latifa Raâfat, Saïd Naciri a également sollicité la confrontation avec Abdelwahed Chaouki, l’accusant de faux témoignage destiné à l’évincer et à s’approprier les bénéfices d’une entreprise commune.

Ému devant la cour, Naciri a fustigé la trahison de son ancien allié du PAM, rappelant qu’il avait renoncé à son siège parlementaire en sa faveur, dans le cadre d’un accord politique. Des accusations démenties par Chaouki dans de précédentes déclarations à Alyaoum24.