Diplômée en multimédia à Gaza, suivie par 35.000 abonnés sur Instagram, Fatma Hassouna combinait son travail de photographe à des ateliers d’écriture pour enfants.
L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un membre du Hamas, en ajoutant avoir pris des mesures pour limiter les pertes civiles. Pour Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU, Fatma a été tuée “pour avoir documenté un génocide”.
Fatma venait tout juste de se marier et apparaissait dans un documentaire réalisé par l’Iranienne Sepideh Farsi, Put your soul on your hand and walk, qui devait être projeté dans la sélection de l’ACID (Association du cinéma indépendant) au Festival de Cannes en France, en mai prochain.
L’Association du cinéma indépendant a salué sa mémoire, affirmant : “Ce n’est plus le même film que nous allons porter.”
Dans le média français Libération, Sepideh Farsi raconte leur rencontre : “Fatma est devenue mes yeux à Gaza, tandis que je devenais pour elle une fenêtre sur le monde.”
Le jour même, des rassemblements à Paris et Marseille rendaient hommage aux plus de 200 journalistes tués à Gaza depuis le début de la guerre.