Selon lui, ces structures souffrent de nombreuses carences en matière de gestion et de qualité des services. Pire encore, elles sont confrontées à une surpopulation chronique, un sous-équipement sévère et un déficit structurel de lits, estimé à plus de 600.000, ce qui engendre d’importantes difficultés pour les étudiants et les autorités en charge.
Dans une question adressée au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Hammouni a souligné la nécessité de revoir le cadre juridique régissant le fonctionnement de l’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles.
Il a aussi plaidé pour l’exploration de solutions alternatives, notamment à travers des partenariats entre le secteur privé et les institutions publiques concernées (ministère de l’Habitat, ministère de l’Intérieur, conseils régionaux, provinciaux et communaux), afin d’élargir le réseau d’hébergement universitaire.
Hammouni estime que ce modèle nécessite des mécanismes incitatifs intégrés dans une logique de service public, pour développer des cités universitaires mixtes (publiques/privées) offrant des espaces adaptés aux besoins des étudiants et des prestations de qualité, accessibles à des tarifs compatibles avec le pouvoir d’achat des familles marocaines. Il cite d’ailleurs certaines expériences en cours dans plusieurs villes du Royaume comme exemples à suivre.
Enfin, il interroge le ministre sur les mesures que son département entend prendre — sur les plans administratif, financier, organisationnel et juridique — pour concrétiser et encourager ces partenariats public-privé en matière d’hébergement universitaire.