Le communiqué émis par la prison de Souk El Arbaa, relayé par Alyaoum24, intervient en réaction à un précédent communiqué de l’Association marocaine de défense des droits humains (AMDH) concernant la situation d’une détenue nommée Leila Sadira, qui ne dispose pas de lit pour dormir dans sa cellule alors qu’elle purge une peine de six mois d’emprisonnement pour diffamation et escroquerie.
Dans ce communiqué, l’administration pénitentiaire souligne que “la non-attribution d’un lit à la détenue mentionnée résulte de la situation de surpopulation qui affecte aussi bien la chambre où elle est incarcérée que l’ensemble des quartiers de l’établissement”. Elle insiste sur le fait que cette situation “impose à tous les détenus et détenues d’attendre leur tour pour obtenir un lit, conformément au système en vigueur”.
La détenue a commencé à purger concrètement sa peine dès la publication du jugement en première instance fin janvier dernier, ce qui signifie qu’elle attend depuis deux mois pour avoir un lit.
Les hauts responsables pénitentiaires reconnaissent le problème de la surpopulation carcérale. À la fin de l’année dernière, le nombre de prisonniers s’élevait à 105.000.