Intervenant lors d’une table ronde de discussion autour des conclusions du nouveau Rapport de suivi de la situation économique au Maroc de la BM intitulé “Prioriser les réformes pour améliorer le climat des affaires”, Ndiaye a souligné que la poursuite de réformes structurelles pour répondre aux chocs récents et aux défis liés à l’emploi, notamment ceux auxquels sont confrontés les jeunes Marocains, demeure essentielle pour soutenir la croissance économique. Et de noter : “Cela nécessitera des améliorations ciblées de l’environnement des affaires.”
Ndiaye a fait savoir que la Banque mondiale a mis l’accent sur le programme “Business Ready”, successeur du “Doing Business”, soulignant que le Maroc fut l’un des premiers pays à participer à cette nouvelle approche.
En effet, le rapport de suivi de la situation économique au Maroc de la BM comprend un chapitre spécial consacré au climat des affaires dans le Royaume, s’appuyant sur les données issues du rapport “Business Ready” publié en 2024, et mettant en lumière les opportunités de réformes.
Le Maroc affiche de meilleures performances que les pays à revenu comparable en matière de cadres réglementaires et de services publics, mais accuse un retard en ce qui concerne l’efficacité opérationnelle.
Les principales pistes d’amélioration identifiées incluent notamment la lutte contre les coûts élevés et les obstacles à l’embauche formelle, la clarification des procédures, l’optimisation des processus numériques, outre la finalisation du cadre juridique et la numérisation des services liés aux cas d’insolvabilité. Cette section intègre également une analyse des pratiques de pays performants afin d’éclairer la hiérarchisation des réformes à venir.
Ledit rapport montre qu’avec des réformes stratégiques et un engagement fort en faveur de la modernisation, le Maroc dispose d’un potentiel considérable pour améliorer son environnement des affaires, stimuler la croissance économique et favoriser un marché du travail plus inclusif.
(avec MAP)