Répondant à nos confrères de Hespress, Ahmed Rahhou a insisté sur “le non-commentaire” quant à la description faite par Mohammed Ouzzine de l’organisme comme un “conseil de la passivité” plutôt que de la concurrence, tout en reconnaissant au leader du Mouvement populaire “le plein droit d’exprimer et de discuter de tout ce qui concerne notre travail”.
Il a ajouté : “Celui qui veut dire quelque chose peut le dire ; nous sommes également ouverts à communiquer sur tout sujet géré par l’institution constitutionnelle.”
“Nous faisons notre travail comme il se doit”, a poursuivi le président du Conseil de la concurrence, ajoutant que “l’institution peut gérer toute situation concernant une question de concurrence discutée au sein de l’organe”.
La déclaration d’Ouzzine, teintée de sarcasme, venait challenger, selon divers observateurs, la manière dont cette institution réglementaire a réagi à la flambée des prix.
Avant de faire cette critique, le secrétaire général du Mouvement populaire avait présenté les mesures que son parti aurait prises s’il avait été chargé des affaires publiques au niveau gouvernemental, questionnant : “Qu’est-ce qui a empêché le chef du gouvernement de plafonner les prix des carburants depuis deux ans, progressivement, comme le permet la loi ?”
Ouzzine a affirmé que son groupe avait demandé “une commission parlementaire de vigilance pour surveiller les prix, mais qui a rencontré certains obstacles”.