Selon Alyaoum24, dans un retournement de la décision de première instance, la Cour d’appel a également révoqué l’acquittement de trois autres prévenus. Ces derniers, qui étaient jusque-là en liberté provisoire, ont été condamnés à quatre mois de prison ferme.
Les charges retenues contre Saïd Aït Mahdi et les autres accusés incluent la diffusion de fausses informations visant à nuire à la vie privée des individus, l’insulte envers des fonctionnaires publics, l’agression d’un fonctionnaire public, ainsi que l’incitation à commettre des délits via des moyens électroniques assurant leur publicité.
Le processus judiciaire a été enclenché suite à trois plaintes déposées par de hauts responsables de la province d’Al Haouz. Le procureur du roi a transféré ces affaires au centre judiciaire de la Gendarmerie royale à Tahanaout pour une enquête préliminaire, ce qui a conduit à la détention préventive d’Aït Mahdi et de ses coaccusés, incarcérés à la prison locale de L’Oudaya.