Législatives de 2026 : la majorité s’accorde sur une "trêve" avant le début de la campagne

À l’approche des législatives de 2026, de premières escarmouches ont été enregistrées entre membres de la majorité. En réaction, les membres de la coalition se seraient accordés à respecter une “trêve”, pour maintenir “la cohésion gouvernementale”.

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La saison pré-électorale semble avoir démarré un an avant les prochaines élections législatives. Preuve en est la multiplication de “piques” entre membres de la majorité. Une dynamique qui a poussé les responsables de la coalition à entamer un dialogue de manière à endiguer le phénomène et maintenir “la cohésion gouvernementale”.

Des escarmouches qui auraient pour objectif, selon nos confrères d’Alyaoum24, la volonté des trois parties de la majorité (RNI, PAM et Istiqlal), de diriger le “gouvernement de la Coupe du monde”. Le leadership des trois formations aurait, toujours selon Alyaoum24, convenu de stopper cette “course”.

Il a été convenu que les dirigeants des trois partis s’abstiendront de faire des déclarations exprimant le désir de dominer les prochaines élections, considérant qu’il est prématuré de le faire et qu’il reste encore du temps pour exploiter le travail gouvernemental jusqu’à la fin de l’année 2025 au moins, “de peur que la majorité gouvernementale ne se désintègre”, selon les termes de la source, plus d’un an et demi avant les élections législatives de 2026.

Les dirigeants de la majorité ont exprimé leur désir de “préserver la cohésion de la majorité”, les incitant à prendre une décision contraignante pour ses composantes qui stipule l’arrêt de toutes les manœuvres et déclarations jusqu’à la fin de l’année.

Cette fracture entre les différentes composantes de la coalition est devenue évidente dans les déclarations médiatiques et les rassemblements publics des trois partis, commençant par les déclarations de Nizar Baraka lors d’un rassemblement où il a vivement critiqué les conditions sociales et économiques, particulièrement pour les jeunes, critiquant la politique du gouvernement en matière d’emploi et de lutte contre le chômage.

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Quant à Mohamed Aujjar du parti du RNI, il a appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités face aux conditions économiques et sociales difficiles du pays. Il a également critiqué la politique d’urbanisme, une tâche dont s’occupe la ministre El Mansouri, leader du parti du PAM.

Le député du Parti de l’Istiqlal, Abderrahim Bouaida, a lui déclaré au sein du Parlement que les députés avaient le droit de critiquer les ministres, et que le simple fait d’appartenir à la majorité ne les transformait pas en avocats chargés de défendre tous les ministres de la coalition gouvernementale.