Après sa démolition en août, les travaux de reconstruction ont débuté en octobre et devraient aboutir, dans un délai de huit mois, à un stade pouvant accueillir près de 70.000 spectateurs.
Selon Alyaoum24, dans une présentation au Parlement lors d’une réunion sur l’évaluation de la “Stratégie nationale du sport 2008-2020”, Youssef Belqasmi a expliqué que la dimension du projet était colossale, soulignant que ce sont pas moins de 3400 travailleurs qui œuvrent simultanément sur le chantier, répartis sur trois phases d’exécution. Il a également mis en avant le fait que 99% des entreprises impliquées dans cette réhabilitation sont marocaines, un gage de soutien à l’économie locale.
Concernant le grand stade de Benslimane, les travaux d’aménagement devraient bientôt s’achever, et le passage à la phase de construction est prévu sous peu. Loin des rumeurs circulant, le directeur général assure que le projet avance à un rythme satisfaisant.
Cependant, Belqasmi a exprimé des préoccupations concernant le manque d’animation culturelle entourant les événements sportifs. Il a souligné que, lors de compétitions internationales, l’enjeu ne se limite pas à la compétition elle-même, mais inclut également l’attractivité touristique et économique du pays. En effet, il est essentiel que les supporters prolongent leur séjour pour favoriser l’économie locale, ce qui passe par une offre d’animations culturelles diversifiées.
Enfin, le responsable a rappelé l’importance de penser à l’après-événement, en garantissant une exploitation pérenne des infrastructures. Il a pris l’exemple de Londres, qui a su valoriser les infrastructures des Jeux olympiques de 2012, à l’inverse de Rio 2016, où les stades sont restés inutilisés après la compétition.