Dans une vidéo postée sur son compte Facebook, le propriétaire de la plateforme de réseaux sociaux, Mark Zuckerberg a déclaré que le programme sera abrogé aux Etats-Unis et remplacé par un système communautaire similaire aux “notes communautaires” utilisées sur le réseau X.
“Nous allons revenir à nos racines et nous concentrer sur la réduction des erreurs, la simplification de nos politiques et la restauration de la liberté d’expression sur nos plateformes”, a souligné le milliardaire.
Les règles de vérification des faits, instaurées il y a quelques années, “ont été trop politisées et ont plus participé à réduire la confiance qu’ils ne l’ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis”, a-t-il admis.
Zuckerberg a également noté que les systèmes créés par Meta pour modérer ses plateformes commettaient “trop d’erreurs », ajoutant que l’entreprise continuera à modérer “de manière agressive” le contenu lié à la drogue, au terrorisme et à l’exploitation des enfants.
Réagissant à cette annonce lors d’un point de presse depuis sa résidence Mar-a-Lago en Floride, le président-élu américain Donald Trump a dit qu’il aurait “probablement” influencé cette décision.
Trump avait, à plusieurs reprises, critiqué la “censure” exercée par la plateforme sociale, notamment durant les dernières élections aux Etats-Unis. « Les récentes élections semblent avoir été un point tournant culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d’expression », a remarqué Zuckerberg.
Outre le programme de fact-checking, Meta compte également alléger ses politiques autour de questions brûlantes, comme l’immigration et le genre, et recentrer ses systèmes de modération automatisés sur les violations de « haute gravité”, a-t-il dit.
(Avec MAP)