La Commission déclare que cette mobilisation est motivée par “des conditions de travail déplorables et un manque de considération flagrant” pour leurs revendications, jugées pourtant légitimes, selon un communiqué.
Les grévistes appellent également à une participation massive à une manifestation nationale prévue le mercredi 8 janvier 2025 pour faire entendre leur voix.
Consciente de l’importance de la continuité des soins, la Commission a précisé que les services des urgences, de réanimation et de garde resteront opérationnels durant les journées de grève. Cette mesure vise à garantir que les citoyens ne soient pas pénalisés par cette action, tout en réaffirmant l’engagement des médecins internes et résidents à fournir des soins de qualité, malgré les obstacles qu’ils rencontrent quotidiennement.
La Commission nationale accuse les autorités de pratiquer une politique de “déni et de procrastination” face à leurs revendications, ce qui, selon eux, met en péril la qualité des soins de santé au Maroc. Elle déplore des conditions de travail “indignes”, marquées par des horaires exténuants, un manque de ressources matérielles et humaines, ainsi qu’une absence de soutien institutionnel.
Dans son communiqué, la Commission appelle les médecins internes, résidents, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en formation à rejoindre massivement ces actions pour “renforcer l’unité de la lutte”. Elle insiste également sur le caractère urgent d’un dialogue sérieux avec les autorités pour trouver des solutions concrètes et durables aux problèmes du secteur.
Le mécontentement des médecins internes et résidents, qui représentent un maillon essentiel du système de santé marocain, risque d’aggraver les difficultés d’accès à des soins de qualité pour les citoyens. La Commission avertit que l’inaction des ministères concernés pourrait non seulement compromettre les conditions de travail des professionnels de la santé, mais également affaiblir encore davantage la confiance des citoyens dans les services publics.