Selon Alyaoum24, le tribunal a jugé que le verdict de première instance, prononcé en octobre dernier, reposait sur une application correcte de la loi organique des collectivités territoriales. Mohamed Cherkaoui avait tenté d’argumenter, dans son appel, que les faits reprochés ne causaient pas de préjudices significatifs.
Cependant, la Cour a clarifié que la loi ne considère pas la gravité des actes mais se base sur l’atteinte aux intérêts de la collectivité et aux principes éthiques du service public.
Cette affaire découle d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration territoriale, mettant en lumière plusieurs violations des lois en vigueur par Cherkaoui et trois de ses adjoints également concernés par la décision de destitution.
Le wali avait demandé des éclaircissements écrits à l’ancien président, mais ses réponses, jugées vagues et dénuées de fondements juridiques solides, ont confirmé les accusations portées contre lui.
À la suite de cette destitution, Abdelhamid Aberchane, représentant du Parti de l’Union constitutionnelle (UC), a été élu nouveau président de l’arrondissement de Tanger-ville.