Selon Alyaoum24, Benabdallah a souligné que le projet ambitieux de couverture sanitaire globale n’était pas une conception originale du gouvernement actuel mais plutôt une accélération d’une initiative déjà mise en place par le roi. Il a pointé du doigt le financement du programme, dont 95% est dirigé vers les cliniques privées, marginalisant ainsi les hôpitaux publics.
Le secrétaire général du PPS a également accusé le chef du gouvernement de dédaigner le Parlement et de négliger les critiques législatives, une attitude qu’il juge préjudiciable pour la démocratie marocaine.
Il a mis en exergue des interrogations sur la transparence et le possible conflit d’intérêts dans l’attribution d’un projet de dessalement d’eau à Casablanca, signalant que le bénéficiaire est une entreprise possédée par le chef du gouvernement, un fait qui soulève des questions éthiques.
Benabdallah a fini par critiquer le plan Maroc Vert, affirmant qu’il n’a pas réussi à sécuriser l’autosuffisance et la sécurité alimentaire espérées. Selon lui, le projet a échoué en raison de l’utilisation excessive des ressources hydriques pour l’exportation, dévalorisant ainsi son importance stratégique et accentuant la détresse dans les zones rurales éloignées.