Sur la base de leurs collaborations antérieures fructueuses, notamment en Afrique du Nord, les deux banques visent à fournir conjointement des solutions de financement sur mesure et des services de conseil aux PME à fort potentiel dans toute la région, indique un communiqué de la BERD, notant que cette approche intégrée vise à accélérer la croissance des PME afin d’élargir leur impact positif sur les économies locales et régionales.
Bien qu’elles soient l’épine dorsale des économies africaines et le moteur de l’innovation, de la création d’emplois et du développement durable, les PME sont confrontées à des défis considérables en matière de croissance, y compris, entre autres, un accès limité aux opportunités de financement et au savoir-faire, observe l’institution basée à Londres.
« En dotant les PME prometteuses des outils et des ressources nécessaires pour relever ces défis, ce partenariat favorisera la poursuite de leur développement et une plus grande résilience économique », souligne la même source.
En combinant leurs ressources et leur expertise, la BAD et la BERD s’engagent à créer un écosystème solide qui attirera des investissements supplémentaires et permettra un progrès économique durable à long terme dans toute l’Afrique subsaharienne, assure-t-on.
Et de conclure que ce partenariat s’aligne sur les cinq grandes priorités de la Banque africaine de développement et sur la mission de la BERD qui consiste à promouvoir l’initiative privée et l’esprit d’entreprise.
En mai dernier, les gouverneurs de la BERD ont approuvé une expansion limitée et progressive vers l’Afrique subsaharienne. Ainsi, à partir de 2025-2030, la BERD pourra investir dans un maximum de six pays d’Afrique subsaharienne.