Face aux plaintes contre des programmes et séries TV, la HACA plaide la “liberté de création”

Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, relevant de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), lors d'une réunion tenue le 8 novembre dernier, a maintenu sa ligne de défense de la liberté de création en rejetant plusieurs plaintes visant des programmes de télévision et des séries.

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Les investissements publicitaires, tous médias confondus, se sont élevés à 394 millions de dirhams (MDH) durant les dix premiers jours du mois sacré de Ramadan, en baisse de 3,2% par rapport à l'année précédente, selon le spécialiste du traitement de l'information Imperium. Crédit: DR

Selon Hespress, dans sa déclaration, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle a précisé que les plaintes, qui ne contrevenaient pas aux normes légales et réglementaires actuelles, concernaient principalement des œuvres fictives. Les séries et programmes incriminés, tels que « Ila Daq Al-Hal », « Hikayati », « Oulad Yezza », et « Ach Hada », ont été jugés comme reflétant les choix artistiques de leurs créateurs sans transgresser les limites de la liberté créative.

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Le Conseil a également abordé des accusations spécifiques, comme la présence de boissons alcoolisées dans « Ila Daq Al-Hal », jugée non-promotionnelle. Dans « Hikayti », une scène de baiser a été jugée par la HACA comme non-provocatrice et exempte de sous-entendus sexuels. Concernant « Oulad Yezza », les critiques sur une prétendue insulte à la profession enseignante ont été rejetées, la série étant reconnue pour son ton humoristique et comique.

Par ailleurs, la HACA a défendu la série « Ach Hada » pour son usage du dialecte local, considéré comme un reflet de l’usage linguistique courant sans obligation de diffuser dans une langue spécifique.