Lors d’une séance de questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre a précisé que plusieurs projets majeurs sont en cours. Parmi eux, la réhabilitation du site archéologique de Sijilmassa, en partenariat avec l’École d’ingénierie de l’Université internationale de Rabat (UIR), la restauration de la muraille de Hassan à Rabat, ainsi que la rénovation des anciennes consulats danois à Rabat et Essaouira. Par ailleurs, des sites emblématiques tels que les tombeaux saâdiens et le palais El Badi à Marrakech figurent également dans ce plan.
Pour protéger durablement le patrimoine culturel national, Bensaid a souligné que le ministère continue de classer et d’inscrire les bâtiments et sites historiques au patrimoine national et international. Ce travail a déjà permis la reconnaissance d’un nombre croissant de monuments sur les listes de l’UNESCO et d’autres instances internationales.
En parallèle, le ministre a mis en avant les efforts soutenus pour valoriser les médinas dans plusieurs villes marocaines telles que Fès, Marrakech, Tanger, Tétouan, Salé, Essaouira et Agadir. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre des programmes intégrés de réhabilitation urbaine, menés en partenariat avec les collectivités territoriales et les conseils régionaux. Ces projets s’articulent autour de la restauration des bâtiments historiques, tout en tenant compte des spécificités architecturales et culturelles de chaque région.
Concernant les zones touchées par le séisme d’Al Haouz, le ministère a mis en place un programme d’urgence destiné à évaluer et à restaurer les sites affectés.
Le ministre a rappelé que la valorisation du patrimoine culturel ne se limite pas à sa restauration, mais qu’elle constitue également un levier pour le développement économique local.