Malgré une légère amélioration de son score, passant de 478 à 479, le Maroc reste stable dans son classement par rapport à l’année précédente. La région de Casablanca-Settat a néanmoins surpassé Rabat-Salé-Kénitra, leader de l’année précédente, se plaçant désormais en tête, suivie de près par Marrakech-Safi et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Les régions de Guelmim-Oued Noun et Drâa-Tafilalet, en revanche, affichent les niveaux les plus faibles de compétence en anglais.
Dans le détail, la capitale maintient sa suprématie en tant que ville où l’anglais est le plus maîtrisé, suivie par El Jadida, tandis que Casablanca a récemment détrôné Oujda pour la troisième place. Les villes de Béni Mellal et Khouribga ferment la marche avec des niveaux de compétence particulièrement bas.
L’indice révèle aussi une dynamique intéressante à l’échelle continentale où l’Afrique du Sud se distingue en tête, suivie de pays comme le Kenya et le Nigeria. Le Maroc, quant à lui, se situe au neuvième rang en Afrique, démontrant des progrès modestes par rapport à ses voisins.
Le rapport d’“Education First” souligne que l’usage de l’anglais s’est généralisé mondialement, bien que la majorité ne le parle pas assez bien pour une utilisation professionnelle ou académique. Il met également en lumière une amélioration notable de la maîtrise de l’anglais chez les femmes en Afrique, surpassant celle des hommes.
Pour remédier aux déficiences observées, le rapport conseille aux institutions éducatives de renforcer les compétences en anglais des enseignants, et de privilégier des approches pédagogiques qui encouragent la communication efficace plutôt que la correction systématique des erreurs, en intégrant également l’anglais dans les critères d’obtention des diplômes universitaires.