La principale inquiétude des centrales syndicales, réside dans le risque de régression des acquis professionnels des personnels de santé, en contradiction avec les engagements du gouvernement.
Les syndicats dénoncent une contradiction entre le projet de loi actuel et les principes déjà établis, lesquels garantissent la préservation des droits acquis des employés. Selon eux, le PLF 2025 fait fi des engagements pris lors de l’accord du 23 juillet 2024, qui promettaient de maintenir le statut de fonctionnaire pour les professionnels de la santé et d’assurer la centralisation des postes budgétaires et des rémunérations.
Un des points clés de l’accord stipulait le paiement des salaires des professionnels à partir du budget général de l’État, une disposition qui semble remise en question par le projet de loi actuel. Celui-ci prévoit, dans son article 23, le transfert des employés des services décentralisés vers les groupes de santé territoriaux, avec une gestion différente des postes budgétaires dès janvier de l’année suivante.
La coordination syndicale soulève également des préoccupations quant à la suppression proposée des postes budgétaires existants, en contradiction avec la loi-cadre 06.22 qui prévoit le maintien centralisé de ces postes au sein du budget général. Cette approche, selon les syndicats, pourrait nuire gravement à la stabilité professionnelle des employés, essentielle à tout processus de réforme du système de santé.
En conclusion, la coordination appelle le Parlement à agir rapidement pour rectifier le tir et garantir que les modifications législatives respectent les engagements pris. Les syndicats insistent sur la nécessité de préserver les acquis et de maintenir la confiance entre les professionnels de santé et le gouvernement, pour assurer la continuité d’un service de qualité aux citoyens.
Ils demandent spécifiquement la suppression des clauses problématiques de l’article 23 et une révision qui protège les intérêts des travailleurs de la santé dans le cadre de la Loi de finances 2025.